
Loto-Popo n'a jamais été interdit de recrutement
Le journal Le Pays Émergent, qui n’a pas su retranscrire avec exactitude un texte pourtant clair et précis, avait initialement rapporté une interdiction de recrutement par la FIFA. Suite au droit de réponse du club, Monsieur Nazaire César Vikou a, ce vendredi 7 mars 2025, rétabli les clarifications nécessaires.
Cette information était erronée et manquait de professionnalisme de la part du journal. Cependant, la Cellule de Communication de Loto-Popo a pris les mesures nécessaires pour rétablir la vérité et offrir aux lecteurs une vision exacte de la situation.
Cette rectification met en lumière la problématique du professionnalisme des personnes et des organes chargés de nous informer. Il a fallu une injonction par voie d'huissier pour que le journal accepte de corriger son erreur et de fournir les clarifications requises.
Voici ci-dessous le droit de réponse enfin publié :
Objet : Droit de réponse concernant l'article du 29 janvier 2025
Il semble que votre article, intitulé "TRICHERIES ET MANŒUVRES FRAUDULEUSES DES CLUBS ENGAGÉS DANS LE CHAMPIONNAT NATIONAL", signé par M. Nazaire César VIKOU, ait suscité un certain enthousiasme au sein de votre rédaction, notamment pour répandre des informations jugées "précises" et "exactes". Nous avons pris connaissance des propos tenus à l'encontre de Loto-Popo FC et, avant de nous laisser emporter par l’émotion, nous avons pris un moment pour clarifier quelques petits détails.
Le montant dû au joueur :
Vous mentionnez que Loto-Popo FC doit verser plus de 6 millions de FCFA à M. Folly Gros Gbadoegan. Un chiffre un peu arrondi et surévalué pour ajouter un peu de sel à l'histoire, n'est-ce pas ? En réalité, selon la décision de la FIFA, le montant exact s’élève à 5 200 000 FCFA. Il semble qu'un écart de 800 000 FCFA ne soit pas suffisant pour figurer dans un article aussi sensationnel. Mais après tout, qui a besoin de précision quand l’effet dramatique est l’objectif, n’est-ce pas ?
L’interdiction de recrutement :
Ainsi, vous annoncez que Loto-Popo FC est déjà interdit de recrutement. Vous avez l’air d’avoir un talent particulier pour créer des drames là où il n’y en a pas. C'est bien de faire de l’anticipation, mais un minimum de précision aurait suffi. Selon la décision de la FIFA, cette interdiction n'est en réalité qu'une menace, et elle n'entrera en vigueur que si notre club ne respecte pas un délai de 45 jours pour régler la somme mentionnée. Mais bien sûr, vous avez choisi de prendre une liberté journalistique avec les faits, préférant une version dramatique pour ajouter du piquant à l’histoire. Comme souvent d’aileurs.
Les critiques sur la gestion des clubs au Bénin :
Vous utilisez notre cas comme tremplin pour dresser un tableau apocalyptique de la gestion des clubs au Bénin. Pourquoi s'arrêter à la réalité quand on peut étendre le sujet et attribuer la responsabilité de tous les maux du football béninois à un seul club, n'est-ce pas ? Il est, après tout, plus facile de lancer des accusations généralisées et de peindre tout le monde avec le même pinceau. Mais bien sûr, cela donne un article "percutant"... Dommage qu’il repose sur un manque de rigueur et une analyse réductrice des faits.
Pour répondre à votre souci évident de pertinence et de précision journalistique, nous vous invitons à lire attentivement les décisions en question, à faire preuve de plus de méthode dans vos analyses et à vous assurer que vos écrits soient à la hauteur de la rigueur que vous semblez exiger dans vos intentions. Peut-être qu’un jour, votre plume pourra être utilisée pour éclairer et non pour obscurcir les faits.
Nous attendons avec impatience que ces clarifications trouvent leur place dans une prochaine édition de votre journal, dans les mêmes formes (code de déontologie et d’éthique oblige) que l’article paru dans le N°2237 du 29 janvier 2025, afin que vos lecteurs bénéficient d’une information non seulement complète, mais aussi réfléchie.
En attendant, Loto Popo continue à avancer dans la rigueur et le respect des engagements, loin des raccourcis faciles que certains aiment emprunter pour se faire entendre.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de Publication, l’expression de nos salutations, toujours respectueuses.